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Etats-Unis : le candidat à la présidentielle Robert F. Kennedy Jr. affirme qu'un ver lui a mangé une partie du cerveau

Robert F. Kennedy Jr. est candidat indépendant à la présidentielle de novembre, face à Joe Biden et Donald Trump. [Josh EDELSON/AFP]

Le neveu du président John F. Kennedy souffrait de problèmes cognitifs depuis 2010. D’après le New York Times, l’homme politique a découvert qu'un ver pourrait être à l’origine de son malheur.

Un drôle de locataire. Selon le New York Times, le candidat indépendant à la présidentielle américaine Robert F. Kennedy Jr. a été victime d’un ver logé dans son cerveau. Le quotidien révèle qu’en 2010, l’opposant de Joe Biden souffrait de sérieuses pertes de mémoire ainsi que de brouillard cérébral. 

C’est dans ce cadre que l’un de ses amis l’avait envoyé faire des analyses chez les meilleurs neurologues du pays, dont beaucoup ont pris en charge le sénateur Edward M. Kennedy, son oncle décédé d’un cancer du cerveau un an plus tôt. Beaucoup de spécialistes ont alors observé un point noir étrange sur les scanners de l’homme politique. 

Pensant qu’il s’agissait d’une tumeur Robert F. Kennedy Jr a dû se faire opérer. En préparant ses valises pour le Centre médical de l'Université Duke, ce dernier a reçu un appel d’un médecin du New York Presbyterian Hospital. Le spécialiste pensait que le fameux point noir «était un ver qui a mangé une partie de (son) cerveau», le parasite serait ensuite mort, selon Robert F. Kennedy Jr. 

Un scénario peu probable 

Alors que le candidat a appris la présence du ver, les médecins lui ont également diagnostiqué une intoxication au mercure. Une maladie pouvant entraîner de sérieux problèmes cognitifs. Dans une interview accordée au New York Times, Robert F. Kennedy Jr. a déclaré être totalement guéri.  

Il n’est pas évident de savoir comment l’homme politique a contracté la maladie, mais il se peut que les faits se soient produits lors d’un voyage dans le sud de l’Asie. 

Toutefois, selon le docteur Clinton White, professeur spécialiste des maladies infectieuses au sein de la branche médicale de l’université du Texas, il est peu probable qu'un parasite mange une partie du cerveau, ce dernier survivrait plutôt grâce aux nutriments présents dans le corps.  

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