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Présidentielle américaine 2024 : appel aux militaires, «camps»... Comment Donald Trump veut expulser 15 à 20 millions de personnes

La politique anti-immigration de Donald Trump est au cœur de son programme pour la Présidentielle 2024. [Brendan McDermid/Reuters]

En pleine campagne présidentielle, l’ancien président des États-Unis, Donald Trump fait parler de lui avec des projets anti-immigration agressifs. Opération militaire, «camps de détention»... Trump ne lésinerait pas sur les moyens pour arriver à ses fins.

«Ce ne sont pas des civils», clame Donald Trump dans un grand entretien avec le média américain The Time sur son programme. «Il s'agit de personnes qui sont dans notre pays illégalement. Il s'agit d'une invasion de notre pays».

Le candidat du parti républicain à la présidentielle de 2024 souhaite que les 15 voire 20 millions de personnes sans papier, estimées dans le pays, soient expulsées du territoire américain. Il ajoute : «Dwight Eisenhower [président entre 1953 et 1961, NDR] était très attaché à ce que l’immigration illégale ne vienne pas dans notre pays. Il a procédé à des déportations massives. Il est devenu très compétent dans ce domaine».

S'il est élu, Donald Trump évoque un plan simple : faire appel aux forces de l’ordre à échelle locale. Ces dernières devront «commencer par les criminels qui arrivent», avance-t-il pour lutter contre la nouvelle «criminalité des migrants». Il critique ses concurrents démocrates en expliquant un taux de crime commis par des migrants en hausse, dans les villes dirigées par des démocrates comme Chicago, New York ou encore Los Angeles.

Toutefois, selon CNN, aucune donnée ne vient étayer l'idée selon laquelle l'augmentation du nombre d'immigrés entraîne une hausse de la criminalité aux Etats-Unis.

Une opération militaire de grande ampleur

En plus des forces de l’ordre, Donald Trump souhaite appeler sa «Garde nationale» à l’instar des opérations menées à Minneapolis en 2020. Pour rappel, après la mort de George Floyd, la ville du Minnesota a subi trois jours d’émeutes avant que la Garde nationale n’intervienne. «Si je ne l’avais pas utilisée, je ne pense pas que Minneapolis serait encore debout aujourd’hui», renchérit le prétendant à un deuxième mandat.

«Nous commencerons évidemment par les criminels. Nous ferons appel à la police locale, qui les connaît par leur nom, leur prénom, leur deuxième et leur troisième nom. Je veux dire qu'ils les connaissent très bien», détaille l’ancien Président des Etats-Unis avant d’expliquer la possibilité d’utiliser des «camps de détention pour migrant» comme alternative en attendant leur expulsion directe.

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