Depuis ce vendredi et jusqu’à ce dimanche, les élèves-officiers du 1er groupement de l'EOGN (Ecole des officiers de la gendarmerie nationale) située à Melun, se prêtent à un exercice interarmées appelé EGIDE.
Un entraînement d’envergure. Dans le cadre de la formation des officiers de la gendarmerie, différents exercices sont programmés depuis ce vendredi dans plusieurs communes de Seine-et-Marne. Chaque année depuis trois ans, les 180 élèves officiers du 1er groupement de l'EOGN (Ecole des officiers de la gendarmerie nationale) se mobilisent pendant 48 heures.
En effet, ces derniers s’exercent au contact des civils pour mettre en pratique leurs enseignements. Gestion du territoire, contrôle et recherche d’individus, sécurisation des sites font partie des exercices pratiqués par les élèves dans le cadre de cet entraînement.
«Ça permet de travailler la coordination, la synthèse de différents éléments», a expliqué le lieutenant Viltrakis. «Pour un chef de dispositif, de savoir jongler entre plusieurs missions», a-t-il ajouté. L’élève officier précise également qu’il permet de «savoir articuler ces éléments et définir, la place, le rôle et la mission de chacun».
Le plus gros dispositif mis en place en trois ans d'existence
Appelé EGIDE, cet exercice interarmées de fin de formation a été mis en place il y a trois ans. Grandeur nature, il permettra aux élèves de rejoindre leur premier commandement d'unités opérationnelles de la gendarmerie dès cet été.
Avec 800 femmes et hommes mobilisés, il s’agit du plus gros dispositif déployé depuis ses débuts.
Ce type d’exercice est régulier pour préparer les futurs gendarmes à la réalité du terrain. En avril 2023, plus de 700 membres des forces de l’ordre se sont mobilisés dans le cadre de l’opération «Midnight Express», un exercice de traque d’envergure où les élèves de l'EOGN, du 3e bataillon de l'Ecole spéciale de Saint-Cyr ou encore des carabiniers italiens ont dû collaborer.
