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50 ans du GIGN : CNEWS en immersion lors d’un exercice d’assaut

Le GIGN fête ce mardi 16 avril les 50 ans de son baptême. Pour l’occasion, CNEWS a pu participer en immersion à un assaut lors d’un exercice attentat grandeur nature.

Un corps d’élite français. Le GIGN, créé le 1er mars 1974, fête les 50 ans de son baptême, puisque son nom a officiellement été adopté le mardi 16 avril 1974. À l’occasion de cet anniversaire, CNEWS a pu s’immerger dans un exercice grandeur nature aux côtés des hommes du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale.

L’alerte du bateau a retenti. En croisière sur la Seine, une péniche pouvant transporter jusqu’à 150 passagers a été prise d’assaut par des terroristes. Les hommes du GIGN vont devoir neutraliser les assaillants et libérer la soixantaine d’otages. 

L’équipe d’intervention a choisi un assaut en décalé, d’abord nautique puis aérien, pour aborder le navire de trois ponts et long de 125 mètres. En survol, un tireur d’élite a trouvé le moment propice pour neutraliser l’un des assaillants qui était sur le toit du bateau.

Le lieutenant-colonel Cédric a expliqué à CNEWS le choix de cette technique d'assaut. «Le but est d’être fulgurant et donc de pénétrer très rapidement par différents points, comme cela, on s’affranchit du risque de piégeage et surtout de blocage, pour arriver le plus vite dans les zones de rétention d’otages.»

Une intervention mûrement réfléchie

Avant de reprendre le contrôle du navire, les hommes du GIGN ont d’abord recueilli le maximum d’informations sur le nombre de terroristes, leurs armes, leur localisation et celle des otages. 

«Les otages qui sont présents sur le navire peuvent communiquer avec les forces de l’ordre, donc nous en l’occurrence, via leurs smartphones», a précisé le lieutenant-colonel Cédric. 

Le GIGN a pu également s'appuyer sur ses négociateurs qui ont travaillé en base arrière. Ces derniers ont eu pour mission d'entrer directement en contact avec les impliqués pour aider à l'établissement de la stratégie d'assaut. 

Les autres renseignements peuvent être récupérés par des moyens spéciaux, «cela passe par des chiens, des drones volants ou roulants, par différents types de caméra (thermiques, infrarouge…) qui nous permettent en fonction des circonstances de pouvoir identifier et travailler en sécurité pour mettre toutes les chances de notre côté.»

Dans la péniche, les cinq assaillants ont été rapidement neutralisés par les hommes du GIGN, qui ont par ailleurs dû dépiéger les gilets explosifs. Le médecin de l’équipe a par la suite évalué les blessures pour orienter les prises en charges. Enfin, l'ensemble du navire a été fouillé pour vérifier qu'aucun assaillant ou otage ne soit encore caché.

Chaque année, l'unité d'élite participe à une demi-douzaine d'exercices d'ampleur de contre-terrorisme.

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