Giorgia Meloni a déclaré ce dimanche sa candidature aux élections européennes, en tant que tête de liste de son parti «Fratelli d’Italia». En cas de victoire, la cheffe du gouvernement devra alors choisir entre son poste de présidente du Conseil des ministres et celui de députée.
«J'ai décidé de prendre le terrain pour conduire la liste dans toutes les circonscriptions électorales». Ce dimanche 28 avril, lors d’un congrès, Giorgia Meloni a annoncé qu’elle mènerait la liste de son parti d'extême droite «Fratelli d’Italia» lors des prochaines élections européennes, dont le scrutin aura lieu les 8 et 9 juin en Italie.
Si sa candidature s'avérait victorieuse, elle aurait ainsi à choisir entre son poste de présidente du Conseil et sa nouvelle fonction à Bruxelles.
Des dispositions imposées par le Parlement européen, aucune loi italienne n'interdisant un tel cumul des mandats.
Des similitudes avec Reconquête
Giorgia Meloni entend «demander aux Italiens s’ils sont satisfaits du travail effectué en Italie et de ce qui est fait en Europe». La cheffe du gouvernement italien souhaite ainsi «combattre l’immigration clandestine, défendre la famille et les valeurs chrétiennes». Des positions proches de celles de Reconquête, dont la liste est menée par Marion Maréchal.
La tête de liste du parti fondé par Eric Zemmour a d’ailleurs annoncé, le 7 février dernier, qu’elle se ralliait, par le biais de Nicolas Bay, député européen et sur la liste de Reconquête, au groupe «Conservateurs et Réformistes européens» (ECR), de Giorgia Meloni.
Selon un récent sondage Ipsos pour Euronews, Fratelli d’Italia pourrait obtenir jusqu'à 24 sièges lors des prochaines élections de juin, avec 27% des voix. Une nette progression pour une formation politique qui ne dispose, à l’heure actuelle, que de six eurodéputés à Bruxelles.