Trois otages français restent toujours détenus à Gaza par le Hamas, 200 jours après les attaques terroristes du 7 octobre en Israël.
Après les attaques meurtrières du 7 octobre 2023 en Israël, il y a maintenant 200 jours, 129 otages sont toujours détenus à Gaza par le Hamas. Parmi eux, trois Français sont encore aux mains du groupe terroriste.
Ohad Yahalomi, 49 ans, a été enlevé le 7 octobre dans le kibboutz de Nir Oz. Il est le papa d’Eitan, 12 ans, qui avait également été capturé par le Hamas, mais qui a été libéré après cinquante-deux jours de captivité. Sa femme, Batsheva Yahalomi, avait également été enlevée, mais avait réussi à s’enfuir avec ses deux filles.
Un autre père de famille, le Franco-Israélien Ofer Kalderon, est lui aussi toujours otage du Hamas à Gaza. Il habitait lui aussi dans le kibboutz de Nir Oz avant son enlèvement le 7 octobre. Ce menuisier est papa de quatre enfants, dont deux ont été enlevés par le Hamas. Son fils Erez, 12 ans, et sa fille Sahar, 16 ans, ont été libérés fin novembre lors d’une période de trêve.
Les négociations au point mort
Orión Hernández-Radoux, 32 ans, de nationalité franco-mexicaine est lui aussi toujours détenu à Gaza. Il est le père d'une petite fille. Le 7 octobre dernier, il assistait au festival de musique Tribe of Nova, dans le sud d’Israël, qui a été attaqué par les terroristes du Hamas. Ce mardi, la mère d’Orión, Pascale Radoux, interviewée par CNEWS, a affirmé «croire du fond du cœur» à la libération de son fils.
Plus de six mois après le 7 octobre, la pression s’accentue sur le gouvernement de Benjamin Netanyahou pour négocier un cessez-le-feu pour la libération des 129 otages toujours prisonniers à Gaza, dont 34 seraient morts selon des responsables israéliens.
Malgré les efforts des médiateurs, comme le Qatar ou l’Égypte, les négociations entre les deux camps sont au point mort. La tension est aussi montée d’un cran la semaine il y a dix jours, avec l’attaque de l’Iran, allié du Hamas, contre Israël.