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Israël-Hamas : le chef du renseignement de Tsahal démissionne pour sa «responsabilité» dans l'attaque du 7 octobre

Le général Aharon Haliva a présenté sa démission ce lundi en raison de sa «responsabilité de commandement» dans l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël. [REUTERS/Hannah McKay]

L'armée israélienne a annoncé ce lundi la démission de son chef du renseignement, en raison de sa «responsabilité de commandement» dans l'attaque du 7 octobre.

Un départ important dans l'état-major de Tsahal. En raison de sa «responsabilité de commandement» dans l'attaque du 7 octobre, le chef du renseignement militaire israélien a présenté sa démission, a annoncé Tsahal ce lundi 22 avril.

Le général Aharon Haliva «en coordination avec le chef d'état-major a demandé à ce que soit mis fin à ses fonctions», détaille l'armée israélienne dans un communiqué. «Il a été décidé que le général Haliva quitte ses fonctions et prenne sa retraite de l'armée, une fois son successeur nommé».

«Enfin !», a réagi sur X l'ancien porte-parole des réservistes de Tsahal, Julien Bahloul, réclamant également les démissions du chef d'état-major, du ministre de la Défense et du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Le départ du général Aharon Haliva, après 38 années de carrière, reste inédit car il est le premier responsable - politique ou militaire - israélien à quitter son poste en raison de l'attaque du 7 octobre, menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

«Le 7 octobre 2023, le Hamas a mené une attaque-surprise meurtrière contre l'Etat d'Israël (...) le service du renseignement placé sous mon commandement n'a pas rempli la mission nous ayant été confiée», a-t-il indiqué dans sa lettre de démission publiée par l'armée israélienne.

«Je porte avec moi ce jour noir depuis. Jour après jour, nuit après nuit. Je porterai pour toujours cette terrible douleur», a ajouté Aharon Haliva.

L'attaque du Hamas le 7 octobre a entraîné la mort de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.

Alors qu'une centaine d'otages israéliens sont encore retenus par le Hamas, l'opération militaire déclenchée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait plus de 34.000 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement palestinien. 

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