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Israël-Hamas : une frappe dans le sud du Liban tue sept personnes dont plusieurs terroristes, selon Tsahal

Image d'un bombardement au sud du Liban le 26 mars 2024. [RABIH DAHER / AFP]

Tsahal a annoncé avoir éliminé plusieurs terroristes dans le sud du Liban via une frappe aérienne. Selon l'armée israélienne, les cibles étaient impliquées dans l'organisation des attaques du 7 octobre.

Tsahal a confirmé à I24News avoir mené une frappe sur un bâtiment où se trouvaient des terroristes dont l’un aurait joué un grand rôle dans la planification des attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier. L’armée israélienne a indiqué que la cible avait été éliminée ainsi que plusieurs autres terroristes.

Côté libanais, un responsable du groupe Jamaa Islamiya, affilié au Hamas, a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat, car non autorisé à parler à la presse, que «sept secouristes» avaient été tués dans une frappe contre un centre d'urgence à Habariyeh au Liban, près de la frontière avec Israël.

Des secouristes de Jamaa Islamiya ont déclaré dans un communiqué que des personnes avaient été tuées, sans préciser leur nombre, et ont qualifié la frappe de «crime odieux».

Un autre responsable de Jamaa Islamiya, qui a également requis l'anonymat, a rapporté qu'une dizaine de sauveteurs se trouvaient dans le centre d'urgence au moment de la frappe, et que des corps étaient en train d'être retirés des décombres du bâtiment.

Une situation tendue à la frontière

Depuis le début du conflit le 7 octobre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, des alliés du mouvement islamiste palestinien, en particulier le Hezbollah libanais, procèdent à des échanges de tirs quasi-quotidiens avec les forces israéliennes le long de la frontière sud du Liban.

Le Hezbollah a dit procéder à des attaques en soutien au Hamas. Israël, de son côté, s'en est pris au Hezbollah et à des responsables du Hamas présents sur le sol libanais. 

Avant cette frappe, au moins 331 personnes avaient été tuées au Liban - des combattants du Hezbollah pour la plupart, mais aussi a minima 57 civils - dans ces échanges de feu transfrontaliers en près de six mois, selon un décompte de l'AFP.

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