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Le pape François annonce être atteint d’une «bronchite très aiguë, infectieuse»

La santé du souverain pontife inquiète et est particulièrement scrutée. [REUTERS]

Ce jeudi 30 novembre, le pape François a annoncé souffrir d'une «bronchite très aiguë infectieuse». C'est ce qui l'a poussé à annuler sa participation à la COP28 de Dubaï, qui s'est ouverte aujourd'hui.

Le souverain pontife n'est pas en grande forme. Souffrant d'une «bronchite aiguë infectieuse», le pape François a décidé, sur les conseils de ses médecins, d'annuler son voyage à Dubaï. Il devait se rendre à la COP28, le sommet des Nations unies sur le climat, dont l'ouverture est prévue ce jeudi.

Lors d'une matinée chargée d'audiences, ce 30 novembre au Vatican, le Saint-Père s'est excusé à plusieurs reprises de ne pas pouvoir lire ses discours, en raison de son état de santé.

«Le médecin m’a dit de ne pas aller à Dubaï. La raison, c’est qu’il fait très chaud là-bas, et on passe de la chaleur à l’air conditionné. Et ça, dans cette situation bronchique, ça ne va pas», a expliqué le pape, avant de «remercier Dieu» que «ce ne soit pas une pneumonie».

Il faisait alors référence à son hospitalisation du 29 mars au 1er avril dernier, lorsqu'il avait été admis à l'hôpital Gemelli de Rome pour une pneumonie aiguë, justement. «Maintenant je n'ai pas de fièvre, mais les antibiotiques continuent», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié mardi 28 novembre le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, avait affirmé que le souverain pontife n'avait accepté de renoncer à la COP 28 qu'avec «grand regret».

Le Saint-Père, bientôt âgé de 87 ans, a fait de la protection de l'environnement l'une des pierres angulaires de son pontificat et devait être le premier pontife à assister au sommet de l'ONU depuis le début du processus, en 1995. Il est finalement représenté par le numéro deux du Vatican, le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin.

Le «bien commun» plutôt que «les intérêts de circonstance»

A la tête d'1,3 milliard de catholiques, dont plus de la moitié vivent dans les pays en développement, François insiste depuis longtemps sur le lien entre changement climatique et pauvreté, déplorant que les plus défavorisés du monde soient ceux qui paient le prix le plus élevé du réchauffement.

Aussi, à Dubaï, il comptait dénoncer l'inaction des pays face au changement climatique et tenter de les persuader de réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre.

Ce jeudi, à l'ouverture de la COP 28, il a tenu à leur faire passer son message, même à distance, les exhortant à «démontrer la noblesse de la politique». «Espérons que ceux qui interviendront à la COP 28 soient des stratèges capables de penser au bien commun et à l'avenir de leurs enfants plutôt qu'aux intérêts de circonstance de quelques pays ou entreprises», a-t-il écrit.

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