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Pâques : le pape exprime sa «vive inquiétude» face aux conflits «qui ensanglantent le monde»

Le pape François a présidé la messe de Pâques et s'est offert un long bain de foule pour bénir les fidèles. [Andreas SOLARO / AFP]

Ce dimanche 9 avril, pour Pâques, le pape François a appelé à lever les obstacles à la paix dans le monde lors de la bénédiction «Urbi et Orbi».

Quelque 100.000 fidèles étaient massés sur la place Saint-Pierre, au Vatican, pour écouter le traditionnel message «Urbi et Orbi» du pape, en cette fête de Pâques. Ce dimanche 9 avril, le souverain pontife a condamné les nombreuses «pierre d'achoppement» à la paix dans le monde, évoquant l'Ukraine, le Proche-Orient ou encore le terrorisme international.

Le pape François, 86 ans, a notamment déploré la mise en péril du «dialogue» entre Israéliens et Palestiniens, exprimant sa «vive inquiétude» à propos des récentes attaques survenues dans la région.

La guerre en Ukraine, qui avait déjà eu une place particulière dans son message de l'an dernier, était à nouveau dans ses pensées ce dimanche. «Réconforte les blessés et ceux qui ont perdu des proches à cause de la guerre et fais que les prisonniers puissent retourner sains et saufs dans leurs familles», a déclaré le pape. Avant d'appeler la communauté internationale à «mettre fin à cette guerre et à tous les conflits qui ensanglantent le monde».

Le chef des catholiques a cité, entre autes, la situation au Liban «qui est encore en recherche de stabilité et d'unité», mais aussi «les problèmes sociaux et économiques» de la Tunisie, ainsi que «la grave crise socio-politique et humanitaire» en Haïti.

En cette fête de Pâques, le pape François a également adresser ses prières aux «victimes du terrorismes international» au Burkina Faso, au Mali, au Mozambique et au Nigeria. Il a aussi eu une pensée pour ceux qui ont souffert du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie en févirer dernier. Plus de 56.000 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe, dont les dégâts sont évalués à plus de cent milliards d'euros.

Une santé fragile

La messe de Pâques a eu lieu quelques minutes avant la prise de parole du souverain pontife. Il s'est également offert un long bain de foule dans les allées de la place Saint-Pierre, bénissant les fidèles depuis sa «Papamobile».

La semaine sainte et Pâques, qui commémorent la mort et la résurrection du Christ, constituent le principal temps fort de l'année dans le calendrier catholique. L'hospitalisation du pape la semaine dernière pour une bronchite a un temps fait planer le doute sur sa capacité à honorer ses différents rendez-vous.

La santé du chef des catholiques, qui se déplace en fauteuil roulant en raison de douleurs au genou, apparait en effet de plus en plus fragile. Cela ne l'a toutefois pas empêché de présider pendant deux heures et demie la messe de la Vigile pascale, samedi, dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

Le pape François a également présidé comme prévu l'office de la Passion vendredi. Il a en revanche annulé sa participation au traditionnel «Chemin de croix» organisé le même jour au Colisée de Rome, invoquant le froid.

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