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Rassemblement pro-palestinien à la Sorbonne : 86 personnes en garde à vue

Le parquet de Paris a annoncé ce mercredi 8 mai, le placement en garde à vue de 86 personnes, faisant suite à l’évacuation de militants pro-palestiniens de l’université de la Sorbonne mardi soir.

Des blocages et des arrestations. Quelque 86 personnes ont été placées en garde à vue, d’après le parquet de Paris ce mercredi, après l’évacuation de militants pro-palestiniens de l'université de la Sorbonne la veille. Un nouveau bilan de ces mesures en cours devrait être transmis dans la journée par le ministère public, concernant les personnes majeures.

«Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction/dégradation de biens, rébellion, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans l'enceinte d'un établissement d'enseignement scolaire en réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement», a détaillé le parquet.

Un nouveau rassemblement prévu ce mercredi

Et pour cause, plusieurs rassemblements et actions de blocages de militants pro-palestiniens ont dû être stoppés par les forces de l’ordre qui ont intervenues mardi auprès de la Sorbonne et de Sciences Po Paris.

A peine 24 heures après le discours du Premier ministre Gabriel Attal, rappelantlundi soir qu'il n'y aurait «jamais de droit au blocage» dans les universités françaises, les forces de l'ordre ont pénétré mardi soir dans la Sorbonne pour évacuer des manifestants pro-palestiniens qui occupaient depuis environ deux heures un amphithéâtre, en «solidarité» avec Gaza.

Face à ces interpellations, plusieurs organisations politiques et syndicales, dont la France insoumise, Urgence Palestine, Solidaires ou l'Union étudiante, ont appelé à un rassemblement à 13h ce mercredi devant l'Hôtel de ville de Paris pour demander la remise en liberté des militants placés en garde à vue.

L'Unef, qui a appelé aussi à ce rassemblement, a réclamé dans un communiqué «l'arrêt immédiat de la répression des étudiant.e.s qui se mobilisent pour la paix». «La répression sur les lieux d’études est sans précédent» et les étudiants mobilisés «sont désormais considérés comme des "fauteurs de trouble" voire des criminels», a fustigé le syndicat étudiant.

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