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Haute-Garonne : elle accueille son neveu pour l’héberger, il change toutes les serrures

«Je suis obligé de vivre chez ma mère, sans mes affaires», déplore la victime. [ADOBE]

Une quinquagénaire a déposé plainte au tribunal judiciaire après que le neveu de son défunt mari a décidé d'occuper son domicile situé à Aucamville. Elle l’abritait gratuitement depuis un an et demi pour qu’il puisse retrouver un emploi.

À l’été 2022, cette quinquagénaire accepte d’héberger le neveu de son mari, disparu à la même époque à l’âge de 78 ans. Après s’être absentée quelques temps, la propriétaire de la maison située à Aucamville dans le nord de Toulouse ne peut plus entrer chez elle. Son «locataire» a changé toutes les serrures. 

«Je suis obligé de vivre chez ma mère, sans mes affaires et mes papiers d’identité. C’est un scandale», a-t-elle déclaré à La Dépêche expliquant avoir voulu aider le neveu de son époux. «Comme il avait des difficultés économiques, j’ai accepté de le loger gratuitement chez moi», s’est-elle souvenue. 

Comme le rapporte le média, la veuve lui dépose même de l’argent sur un compte qu’elle lui a ouvert. 

Maison en vente 

En janvier 2024, la quinquagénaire apprend au neveu de son époux qu’elle compte mettre la maison en vente. C’est à partir de cet instant que la situation prend une autre tournure. «Je lui ai laissé un mois et demi pour quitter les lieux», a-t-elle raconté. 

Selon La Dépêche, l’homme n’a pas accepté cette décision puisque ce dernier a grandi dans cette maison. D’une valeur de 260.000 euros, il ne peut pas racheter la propriété et décide de s’y établir avec sa famille le temps de retrouver un logement. 

Interrogé par le journal, le neveu âgé de 56 ans admet occuper la maison illégalement. Ce dernier aurait été condamné à deux ans de prison pour escroquerie selon la quinquagénaire. «Ce n’est pas une personne bien. Je reçois des menaces par messages. Il ouvre tous mes courriers et veut faire courir des rumeurs à mon sujet si je ne lâche pas l’affaire», déplore la victime. 

D’après La Dépêche, une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse. L’affaire aurait été confiée aux gendarmes de la compagnie de Toulouse Saint-Michel. «J’espère que tout va se régler. Je ne dors plus, tout cela est très traumatisant», a déclaré la quinquagénaire. 

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