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Sciences Po Paris : à combien se montent les fonds de la région Île-de-France, suspendus par Valérie Pécresse ?

L'administrateur provisoire de Sciences Po, Jean Bassères, a indiqué «regretter» cette décision de Valérie Pécresse. [©JULIEN DE ROSA / AFP]

La présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse a annoncé suspendre les financements régionaux octroyés à Sciences Po Paris, en raison des rassemblements pro-palestiniens et des dérapages associés. Quel est le montant de ces fonds publics ?

Une décision en forme de sanction. Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, a annoncé lundi soir la «suspension» des financements de la région à Sciences Po Paris, après les blocages et mobilisations en soutien aux Palestiniens, émaillés de débordements voire de dérapages parfois antisémites.

Ces fonds publics se chiffrent à 1 million d'euros, prévus dans le cadre du CPER (Contrat de plan État-région), a indiqué la Région Ile-de-France ce mardi à CNEWS.

«En raison des récents événements, cette dotation ne sera pas affectée pour le moment, elle est suspendue», nous a-t-on précisé. 

Des crédits pour la mobilité 

En plus de ce financement, la Région Ile-de-France devait verser au «printemps et à la rentrée» d'autres sommes utilisées notamment pour des déplacements à l'international. 

«Ces subventions, qui devaient être affectées au printemps et à la rentrée, de l’ordre d’un peu plus de 100.000 euros ne seront pas honorées à ce stade», a encore indiqué la Région à CNEWS. 

Cette enveloppe de 100.000 euros comprenait également des «crédits utilisés dans le cadre des contrats mentors (enseignants-référents issus du secteur privé ou public accompagnant les étudiants de Sciences Po Paris, ndlr). 

Interrogée ce mardi sur la suspension des financements de la Région capitale à l'établissement, la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a indiqué «laisser la responsabilité» de cette décision à Valérie Pécresse.

Elle a également annoncé que l'État ne suspendrait pas ses propres financements, du moins à court terme.

Enfin, dans un entretien au Monde publié ce mardi, l'administrateur provisoire de Sciences Po, Jean Bassères, a dit «regretter» cette annonce de Valérie Pécresse.

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