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«Il faut le brûler vif ce chien» : le procès d'un homme qui avait menacé de mort le proviseur du lycée Maurice-Ravel renvoyé au 26 juin

Le mis en cause encourt, selon le Code pénal, jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. [Photo d'illustration / FLORIAN DAVID / AFP archives]

Le procès d'un jeune homme de 26 ans, qui avait menacé de mort sur les réseaux sociaux l'ancien proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, a été renvoyé au 26 juin prochain, a-t-on appris ce mardi.

Le rendez-vous face à la justice est pris. Le procès d'un homme de 26 ans, qui avait menacé de mort sur Internet le proviseur du lycée Maurice-Ravel, à Paris, après une altercation avec une élève pour qu'elle enlève son voile, a été renvoyé ce mardi au 26 juin, devant une chambre spécialisée du tribunal correctionnel de Paris.

Le prévenu, né en juin 1997, est jugé pour l’infraction de provocation publique non suivie d’effet à commettre une atteinte volontaire à la vie, pour les propos tenus sur X (ex-Twitter).

Il encourt, selon le Code pénal, jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Déféré en comparution immédiate le 12 mars dernier et placé sous contrôle judiciaire, le prévenu avait demandé un délai pour préparer sa défense. Le tribunal avait alors décidé de renvoyer l'audience à ce mardi, 13h30, avant de la repousser à nouveau.

Le frère d'une des élèves

Concernant l'affaire dans lequel le jeune homme est mis en cause, les faits remontent au 28 février, lorsque l'ancien proviseur, à l'époque encore en fonction, avait rappelé à trois élèves leur obligation de retirer le voile dans l'enceinte du lycée.

L'une d'elle - majeure et scolarisée en BTS - avait ignoré le proviseur, provoquant une altercation à l'issue de laquelle la jeune femme avait déposé plainte pour violences n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail.

Une autre élève de ce lycée du 20e arrondissement, en rentrant chez elle, avait alors raconté auprès de l'accusé qui n'est autre que son frère, que le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel avait «giflé» une étudiante du fait qu'elle était musulmane.

À la suite de cette discussion, le frère s'était rendu sur X, pour déclarer que : «ma sœur m’a raconté tout à l’heure. C’est une dinguerie. Il faut le brûler vif ce chien». 

Le proviseur avait quant à lui déposé plainte pour acte d’intimidation envers une personne participant à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service. Des investigations toujours en cours. 

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