En direct
A suivre

LFI : la militante franco-palestinienne, Rima Hassan convoquée par la police pour «apologie du terrorisme»

Ce vendredi 19 avril, Rima Hassan, candidate de La France insoumise aux élections européennes, a été convoquée par la police pour des faits d'«apologie publique du terrorisme». La militante a dénoncé des «manœuvres purement politiciennes».

La militante insoumise Rima Hassan dans le viseur de la justice. Ce vendredi 19 avril, la candidate de LFI aux élections européennes a été convoquée par la police «sur des faits d'apologie publique d'un acte de terrorisme, commise au moyen d'un service de communication au public en ligne», comme indique la convocation révélée par Le Monde.

Si les faits incriminés ont été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre dernier, leur nature reste non précisée sur le document.

Celle qui est placée en septième position sur la liste insoumise aux Européennes a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux. «J'apprends avec stupéfaction cette convocation, je ne me laisserai pas intimider par des manœuvres purement politiciennes visant à compromettre ma liberté d’expression sur la Palestine», a-t-elle réagi sur X.

Dans un communiqué, La France insoumise estime qu'il s'agit d'une «décision inacceptable» qui «confirme une tentative d'intimider et de criminaliser toutes les voix qui se lèvent face aux massacres en cours à Gaza». Avant d'ajouter : «Contrairement aux propos qui lui sont imputés, Rima Hassan n'a jamais dit que les actions du 7-Octobre étaient légitimes. Elle a rappelé que deux résolutions de l'ONU consacrent la légitimité des groupes armés mais que les massacres de civils sont des crimes de guerre, voire des crimes contre l'humanité, qui tombent sous le coup des lois internationales».

Par communiqué, son avocat Me Vincent Brengarth a déploré une «situation qui entretient l'amalgame intolérable entre appel à la protection des Palestiniens face au risque de génocide (...) et apologie du terrorisme».

Ce vendredi, Rima Hassan était présente à Marseille pour un café populaire à l'occasion de la campagne des élections européennes. Face à 500 militants qui l'ont applaudi et qu'elle a remercié, elle a souligné que «la période n'est pas simple». La veille, elle devait prendre part à une conférence à l'Université de Lille qui a été annulée, et qui s'est transformée en réunion publique. «La censure est l'arme de ceux qui ont déjà perdu», y avait-elle déclaré.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités