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Affaire Jubillar : gendarmes mobilisés, «visions» d'une voyante, pelleteuse disparue... Ce que l'on sait des nouvelles fouilles en cours

Les deux juges d'instruction sont sur place. [Illustration FRED SCHEIBER / AFP]

L'enquête concernant la disparition de Delphine Jubillar a été relancée ce matin avec de nouvelles fouilles près du domicile du couple à Cagnac-les-Mines (Tarn). Les deux juges d'instruction sont sur les lieux.

L'affaire est relancée. Depuis ce matin 8h, les enquêteurs sont à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, lieu de disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. De nouvelles fouilles sont réalisées depuis ce jeudi matin près de la maison du couple grâce au concours de plus d'une quarantaine de gendarmes, dont ceux de Gaillac, la brigade de recherche et la section de recherche de Toulouse, a confirmé une source à CNEWS.

Les effectifs ont été renforcés par une trentaine de réservistes, ainsi que des équipes cynophiles spécialisées dans la recherche de restes humains. Les opérations se déroulent au lieu-dit de «La Soulié», dans le nord de la commune, à proximité du lac des Homps, où de précédentes recherches avaient été menés en 2022 et 2023.

«fermer les portes» à certaines pistes

L'objectif serait de «fermer les portes» à certaines hypothèses et de vérifier les informations d'une voyante, qui assurait avoir eu des «visions» de Delphine Jubillar dans le vide sanitaire d'une ferme. Les deux juges d'instruction en charge de l'affaire, Coralyne Chartier et Audrey Assemet, étaient sur place.

Pour rappel, l'instruction du dossier avait été close le 21 novembre 2023, avant d'être rouverte le 8 février dernier par la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Toulouse. Le tribunal avait alors accepté une demande du parquet pour un supplément d'informations. C'est dans ce cadre que les fouilles de Cagnac-les-Mines se déroulent depuis ce matin.

La juridiction a mis en avant de nouveaux éléments, dont une conversation téléphonique entre un détenu incarcéré à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et sa mère, ainsi que le témoignage d'un homme qui affirme qu'une pelleteuse de chantier avait disparu en même temps que l'infirmière de 36 ans.

À l'issue des opérations, qui se sont terminées à 15h30, aucune communication n'a été faite par les services de gendarmerie, qui ne s'exprimeront pas non plus dans les prochains jours.

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