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Violences des mineurs : Emmanuel Macron annonce lancer un «Grenelle» dédié, dès ce jeudi

Le président a annoncé que son Premier ministre Gabriel Attal lançerait dès ce jeudi 18 avril ce cycle de concertations. [REUTERS/Sarah Meyssonnier/Pool]

Le président de la République Emmanuel Macron a déclaré souhaiter ce mercedi 17 avril que Gabriel Attal lance un Grenelle sur la violence des mineurs, a appris CNEWS, confirmant une information du Parisien.

«Mettre fin au processus de décivilisation». Mercredi 17 avril, le président de la République Emmanuel Macron s’est exprimé à la sortie du Conseil des Ministres sur sa volonté de voir ouverte une grande concertation sur la violences des mineurs, a appris CNEWS, confirmant une information du Parisien.

«Le surgissement de l’ultraviolence dans le quotidien, chez des citoyens de plus en plus jeune, exige un travail de temps long, et qui engage tous les acteurs», a-t-il déclaré. 

Aussitôt dit, bientôt fait, le président a ainsi révélé que son Premier ministre Gabriel Attal lancerait dès ce jeudi 18 avril ce cycle de concertations, sur un modèle similaire au grenelle mis en place en 2019 pour les violences conjugales. 

«Quand l’horreur des féminicides a saisi la société, grâce à la mobilisation des associations, nous avons lancé le Grenelle des violences conjugales qui nous a permis de mettre tout le monde autour de la table et de produire des résultats majeurs sur lequel nous travaillons aujourd’hui encore», a-t-il pris en exemple.

UN CONTEXTE D'ULTRAVIOLENCE

«Beaucoup de travail a déjà été fait, mais je demande au gouvernement la même mobilisation d’ampleur sur la question de la violence chez les mineurs : maires, associations, parents, professeurs...», a repris Emmanuel Macron concernant l’ultraviolence chez les jeunes.

Cette décision survient quelques jours après la mort de Shemseddine, 15 ans, passé à tabac devant son collège dans l'Essonne. Peu avant, Samara, une collégienne de Montpellier avait également été frappée par des camarades de classes, qui la harcelaient depuis une longue période.

Le président de la République déplore un processus de «décivilisation», qu'il avait déjà évoqué en mi-2023. L'usage de ce terme avait suscité de vives polémiques. Pour cause, il reprend le titre d'un ouvrage de Renaud Camus, un auteur d'extrême-droite.

Le penseur avait été cité par le terroriste auteur des massacres dans deux mosquées de Christchurch (États-Unis), qui avait justifié son acte par la lecture d'un manifeste de l'auteur complotiste.

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