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Service civique écologique européen : à quoi pourrait ressembler ce dispositif souhaité par le gouvernement ?

Christophe Béchu souhaite voir cette proposition promue par la majorité dans le cadre des élections européennes. [Ludovic MARIN / AFP]

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a suggéré le lancement d’un service civique écologique européen, comme action solutionnante face à l'éco-anxiété grandissante des jeunes.

Un service civique écologique européen pour «répondre à une forme d’éco-anxiété», telle est l’idée de Christophe Béchu. Invité sur Public Sénat vendredi 12 avril, le ministre de la Transition écologique a annoncé vouloir mettre en place ce dispositif.

«J’aimerais que cela devienne une proposition de la majorité dans le cadre des élections européennes», a-t-il déclaré, persuadé que l’action est le meilleur moyen de lutter contre l’inquiétude des jeunes.

En France, le Service civique écologique a déjà été annoncé fin janvier par Gabriel Attal, et aura pour ambition de «permettre à 50.000 jeunes de s’engager concrètement dans la transition écologique, d’ici 2027».

Un dispositif lancé dès juin en France

Ainsi, la version française du Service civique écologique sera lancé dès le mois de juin, «par la mobilisation de 100 jeunes ambassadeurs, avec une augmentation progressive prévue tout au long de l'année», peut-on lire sur le site officiel du service civique.

Au total, 1.000 volontaires seront formés et mobilisés dès cette année, à l’échelle nationale.

«Ils auront pour mission de sensibiliser d’autres jeunes sur l'importance de s'engager en faveur du climat en rejoignant le Service Civique écologique, une initiative conjointe du Gouvernement, de l'ADEME et de l’association Uniscité», poursuit le site.

Réaliser son service dans un pays de l’UE

À l’échelle de l’Union européenne, Christophe Béchu songe à un dispositif à l’attention des jeunes de 18 à 25 ans, «avec des missions qui seraient proposées par des associations ou des collectivités pour préserver la biodiversité» ou encore pour faire baisser les émissions de CO2, a-t-il indiqué sur Public Sénat.

«Aujourd’hui, on a une jeunesse qui souhaite se mobiliser, qui veut agir (...) Quand on voit que des jeunes qui considèrent que la façon d’agir, c’est de jeter de la purée dans des musées, je préfère qu’on leur donne les moyens de regarder de façon concrète comment s’engager au service de l’écologie», a-t-il estimé.

Le ministre a indiqué que la durée de ces missions pourrait être de six mois, voire douze, avec la possibilité de les réaliser dans un pays de l’Union européenne.

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