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Environnement : la banque publique d'investissement Bpifrance va investir 35 milliards d'euros d'ici à 2028 pour la décarbonation de l’économie

Depuis 2020, Bpifrance a déjà investi, en trois ans au lieu de quatre, 20 milliards d’euros dans son Plan Climat. [ERIC PIERMONT / AFP]

La banque publique d'investissement Bpifrance va investir 35 milliards d'euros supplémentaires dans la décarbonation de l'économie d'ici à 2028, a annoncé son directeur général Nicolas Dufourcq.

Un investissement de taille. D’ici à 2028, la banque publique Bpifrance va déployer 35 milliards d'euros supplémentaires dans le cadre de la décarbonations de l’économie.

Depuis 2020, Bpifrance a déjà investi, en trois ans au lieu de quatre, 20 milliards d’euros dans son Plan Climat. Elle «donne un nouvel élan à ses actions» en mobilisant désormais 35 milliards de plus entre 2024 et 2028, notamment grâce à la poursuite d'un plan de «porte-à-porte de masse» auprès de 20.000 entreprises de toutes tailles pour accélérer leur transition écologique et énergétique (TEE).

Bpifrance a également déjà mobilisé 8,5 milliards d’euros pour financer et accompagner 2.750 «greentechs» (start-up vertes) et déployé 6,5 milliards d’euros pour financer des projets d'énergie décarbonée.

Ainsi, le nouveau plan complète cette «gamme d’outil» avec le lancement ce mois-ci de trois nouveaux produits. 

L’objectif est «d'électrifier l’énergie» dans les entreprises

Parmi ces trois nouveaux produits, il y a Ie «prêt industrie verte» (jusqu'à 10 millions d'euros sur 12 ans) pour encourager les PME, notamment, à engager leur transition, le «prêt nouvelle industrie» (qui comprend un prêt sans garantie de 3 à 15 millions d'euros sur une durée de 10 à 15 ans et une analyse environnementale approfondie) et enfin la «garantie verte», qui garantira 1,5 milliards d'euros de prêts verts des banques privées d'ici 2028. 

Selon le directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourcq, «tous les collaborateurs de Bpifrance sont conscientisés et militants» de la cause environnementale.

Ainsi, pour Nicolas Dufourcq, le plus «fondamental» est d'essayer «d'électrifier l’énergie» dans les entreprises, «sans garantie de succès, parce que le gaz est malheureusement beaucoup moins cher que l’électricité».

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