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Rendez-vous médicaux non-honorés : comment la majorité veut sanctionner les absentéistes

Selon un communiqué, «6 à 10% des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous». [JEFF PACHOUD / AFP]

Des députés de la majorité ont déposé un texte visant à sanctionner les personnes ne se présentant pas à un rendez-vous médical, sans prévenir.

Faut-il punir les personnes qui n'honorent pas leur rendez-vous chez le médecin ? Ce mardi 13 février, des députés de la majorité ont déposé une proposition de loi visant à «lutter contre les rendez-vous médicaux non-honorés», conformément aux déclarations du Premier ministre, Gabriel Attal.

Selon un communiqué de l’Académie nationale de médecine et du Conseil national de l’Ordre des médecins, datant du 26 janvier 2023, «6 à 10% des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous, ce qui correspond à une perte de temps de consultation de près de deux heures hebdomadaires pour le médecin quelle qu’en soit la discipline».

Un «comportement» considéré comme un «facteur d’aggravation», alors que 30% de la population vit dans un désert médical.

Une indignation que dénonçait Gabriel Attal lors de sa déclaration de politique générale, le 30 janvier dernier. «Il y a aujourd’hui trop de rendez-vous médicaux qui ne sont pas honorés. Pour les médecins, il est insupportable d’avoir chaque jour des patients qui ne se présentent pas. Quand on a rendez-vous chez le médecin et que l’on ne vient pas sans prévenir, on paie», a-t-il déclaré devant les députés.

Un avertissement ou une pénalité

Concrètement, le texte vise à «donner aux professionnels de santé, si et seulement s’ils le souhaitent, la possibilité de déclarer auprès de l’Assurance maladie, l’absence répétée à des rendez-vous médicaux de tout patient qui ne les aurait pas prévenus au moins de 24 heures avant les rendez-vous».

Alors que le Premier ministre envisage de «faire payer» ceux qui n’honorent pas leur rendez-vous, ce texte présente une autre alternative. En effet, cette absence se traduirait par «un avertissement ou une pénalité» qui serait prononcée «par le directeur de l’organisme local de l’Assurance maladie».

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