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Etats-Unis : ce que l'on sait de l'homme décédé après s'être immolé par le feu devant le tribunal où se déroule le procès de Donald Trump

L'homme a été identifié comme étant Maxwell Azzarello, né en 1987 et originaire de Floride. [SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

L’homme qui s’est immolé par le feu à l’extérieur du palais de justice de Manhattan où se déroule le procès de Donald Trump est décédé vendredi soir, a annoncé ce samedi un haut responsable des forces de l’ordre aux Etats-Unis. Son profil et ses motivations sont encore troubles.

Il n'a pas survécu à ses blessures. Après s'être transformé en torche vivante ce vendredi devant le tribunal où se tient le procès de Donald Trump à New York, l'homme identifié comme étant Maxwell Azzarello, né en 1987, est finalement décédé a annoncé officiellement la police locale ce samedi.

Le chef du département du NYPD, Jeffrey B. Maddrey, a déclaré plus tôt que l'homme était entré dans le centre de Collect Pond Park, qui se trouve juste en face du palais de justice. L'individu a alors ouvert un sac à dos et en a sorti des tracts qu'il a dispersé dans le parc avant de s'immoler par le feu.

Hospitalisé au Cornell Burn Center dans un état critique, il est décédé dans la nuit. Plus tôt, la police avait déclaré qu'elle pensait qu'il était «peu probable qu'il survive».

«Théories du complot»

Selon les premiers éléments liés à son profil, le lien avec le procès de Donald Trump, qui s'y déroule actuellement, n'est pas avéré. La police new-yorkaise fait état d'un individu venant de Floride qui serait arrivé à Manhattan quelques jours auparavant. Lors de son geste il n'aurait pas enfreint les protocoles de sécurité, mais s'est bien rendu dans un espace public accessible par tous, dans un parc proche du palais de justice.

Parmi les tracts jetés hors de son sac avant de s'immoler par le feu, l'un des responsables de la police, Joseph Kenny, a affirmé qu'il s'agit d'écrits mettant en avant des «théories du complot», notamment des informations «sur des combines de type Ponzi» ou que «certains établissements scolaires sont des façades pour la mafia».

Son geste s'est déroulé à une centaine de mètres du procès historique de Donald Trump et n'a pas perturbé le déroulement des audiences. Pour rappel, Donald Trump est le premier ex-président américain à comparaître dans un procès pénal. Il est jugé dans une affaire de paiements dissimulés pour acheter le silence d'une ancienne star de films X. 

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