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Guillaume Meurice : pourquoi les plaintes pour «provocation à la haine» ont-elles été classées sans suite ?

Les preuves n’étaient pas suffisantes pour justifier le classement de la plainte pour «provocation à la violence et à la haine antisémite et injures publiques à caractère antisémite» contre Guillaume Meurice Les preuves n’étaient pas suffisantes pour justifier le classement de la plainte pour «provocation à la violence et à la haine antisémite et injures publiques à caractère antisémite» contre Guillaume Meurice [LOIC VENANCE / AFP]

La plainte contre l’humoriste Guillaume Meurice, déposée par une association de lutte contre l’antisémitisme après ses propos sur Benjamin Netanyahou, a été classée sans suite, a-t-on appris ce lundi.

L’Organisation juive européenne (OJE), association qui lutte contre l’antisémitisme, avait déposé une plainte en novembre dernier contre l’humoriste Guillaume Meurice, qui avait comparé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à une «sorte de nazi sans prépuce». Une autre association, «Avocats sans frontières», avaient également porté plainte, et ces deux plaintes étaient conjointes, selon l'avocat de l'humoriste, Me Julien Kahn.

C’est la chronique du 29 octobre 2023 sur France Inter qui était en question, dans laquelle Guillaume Meurice avait également suggéré de faire un «déguisement» de Benjamin Netanyahou pour Halloween.

Selon une source judiciaire à CNEWS, cette plainte a été classée sans suite pour «infraction insuffisamment caractérisée». Les preuves n’étaient pas suffisantes pour justifier le classement de cette plainte pour «provocation à la violence et à la haine antisémite et injures publiques à caractère antisémite». 

La «responsabilité» de la présidente de Radio France, Sibyle Veil, et de l'humoriste belge Charline Vanhoenacker, à la tête de l'émission «Le grand dimanche soir», où intervient Guillaume Meurice, «ne peut juridiquement être engagée», a par ailleurs estimé le parquet. L’enquête a permis de démontrer que l'émission était bien diffusée en direct, et que Guillaume Meurice écrivait seul ses chroniques, «et ne les communiquait pas pour validation préalable». 

Les propos de Guillaume Meurice avaient suscité une vive polémique, quelques semaines après les attaques terroristes du 7-Octobre en Israël. Il avait toutefois reçu de nombreuses menaces et insultes, et avait lui aussi déposé plainte concernant la quinzaine de messages le visant. Il a également contesté devant les prud'hommes l'avertissement qu'il avait reçu de la direction de Radio France. 

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