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Trafic de drogue : CNEWS en immersion avec l’équipe chargée des drones lors d’une perquisition de la police

Les drones occupent désormais une place très importante dans les forces de police et de gendarmerie, comme à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Ils sont utilisés dans le cadre d’une surveillance renforcée, notamment pour lutter contre le trafic de drogue.

Un outil devenu essentiel. Avec l’arrivée des Jeux olympiques de Paris 2024, les forces de l’ordre disposent désormais de drones pour les aider dans leurs missions. Une aide considérable, plus particulièrement dans la traque des dealers, comme a pu le constater une équipe de CNEWS.

À Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, le drone est devenu indispensable pour les policiers. Ce jour-là, pour le bien de leur mission, les dronistes ont dû s’installer discrètement sur le toit d’un lieu tenu secret.

En effet, les policiers doivent se cacher pour faire décoller l'appareil car les guetteurs sont nombreux autour des points de deal. Le pilote peut alors démarrer sa surveillance : «On prend un peu la température, on voit s’il y a un nombre de personnes conséquent ou pas et s’ils ont des moyens de prendre la fuite et de nous échapper», a expliqué un policier, qui a souhaité rester anonyme.

«On regarde qui fait quoi dans le quartier»

Le drone permet également d’identifier les personnes et les véhicules présents sur place, comme ici un guetteur, déjà bien connu des services de police.

«On observe, on regarde qui fait quoi dans le quartier, qui va au contact ou reçoit les commandes ou qui va chercher le produit pour le fournir aux clients. On a donc ce petit avantage qui nous permet de savoir où aller exactement à partir du moment où on lance le contrôle», a déclaré David Book, directeur de la police nationale des Pyrénées-Atlantiques.

Au sol, trois équipages ont ainsi pu suivre les indications des dronistes. Ils ont commencé par fouiller les parties communes des immeubles ciblés, ce qui les a menés jusqu’à un couloir : «J’ai remarqué une porte, on est en train d’identifier le propriétaire de l’appartement. En parallèle, on prépare une effraction pour pouvoir rentrer dedans», a raconté l'un des policiers.

Sans réponse, la colonne s’est mise en place pour forcer la porte d’entrée. Pendant ce temps, les drones restent à l’affut pour sécuriser la zone et continuer son travail de surveillance. Place désormais au travail d’enquête, qui a pu démarrer à la suite de cette intervention.

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